La récente volatilité des marchés et l’incertitude macroéconomique ont fait en sorte que de nombreux investisseurs envisagent maintenant des stratégies à faible volatilité. L’objectif est de minimiser l’impact des fluctuations de performance et le risque de baisse sur le portefeuille.
Pour ce faire, les investisseurs doivent se concentrer sur le risque global du portefeuille et non pas sur la volatilité heuristique, telle que le bêta et l’écart-type. Ces stratégies permettent généralement de réduire les reculs qui accompagnent la volatilité, mais ont tendance à sous-performer en périodes de hausses du marché.
L’approche optimale du risque de portefeuille doit tenir compte du risque extrême, notamment la manière dont les investissements se comportent par rapport à leurs indices de référence, que ce soit en périodes favorables ou difficiles.
Stratégies d’investissement à faible volatilité
Il existe deux approches traditionnelles de construction de portefeuille pour mettre en œuvre des stratégies d’investissement à faible volatilité, soit l’approche heuristique et l’approche fondée sur l’optimisation.
Approches traditionnelles à faible volatilité |
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Stratégies heuristiques |
Stratégies axées sur l’optimisation |
Stratégie quantitative à faible volatilité de Mackenzie |
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• Classement de l’univers en fonction de l’écart-type ou du bêta |
• Utilisation d’un outil d’optimisation numérique pour élaborer un portefeuille présentant le risque total le plus faible à l’aide d’une matrice de covariance estimative des titres. |
• En se fondant sur un entrepôt de données exclusives, le gestionnaire construit un univers de placement couvrant les sociétés à grande et à moyenne capitalisation. |
Les embûches des méthodologies de FNB unidimensionnelles
Les investisseurs pourraient être tentés d’opter pour des solutions à faible écart-type ou bêta qui investissent dans des actions à faible volatilité en raison de leur simplicité et de leur potentiel de protection contre les baisses. Toutefois, ces stratégies unidimensionnelles à faible volatilité offrent généralement une diversification faible et sous-performent le marché à long terme.
La stratégie quantitative à faible volatilité de Mackenzie recherche une amélioration de la volatilité minimale. À l’aide d’un entrepôt de données exclusives, l’équipe des actions quantitatives mondiales Mackenzie construit un univers de placement couvrant les sociétés à grande et à moyenne capitalisation. Ces actions sont ensuite regroupées en sous-groupes comparables, tels que le secteur, l’industrie, etc.
Un modèle exclusif de sélection d’alpha est utilisé pour classer les sociétés en fonction de facteurs individuels qui suggèrent qu’elles pourraient surpasser leurs pairs. Des contraintes sont appliquées pour neutraliser les expositions externes aux secteurs, aux pays, aux capitalisations boursières et aux styles. Les pondérations des portefeuilles sont réparties en fonction de l’alpha estimé de chaque société et du potentiel de réduction au minimum du risque au sein du portefeuille.
Cette stratégie est conçue pour éviter les embûches des méthodologies unidimensionnelles.
Embûches de l’approche unidimensionnelle à faible volatilité |
Approche quantitative à faible volatilité de Mackenzie |
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1 |
Perspective unidimensionnelle du risque (risque lié aux actions individuelles) |
Approche du risque multidimensionnelle (risque au niveau du portefeuille) |
2 |
Exposition orientée vers les secteurs défensifs |
Contraintes relatives à l’écart sectoriel par rapport à l’indice de référence |
3 |
Analyse reposant uniquement sur le facteur de risque statistique historique (analyse rétrospective) |
Capacité de générer de l’alpha prise en compte dans le modèle (analyse prospective). |
4 |
Encaissement limité des hausses |
Vise un encaissement supérieur à celui des stratégies à faible bêta et écart-type, mais légèrement inférieur à celui du marché élargi |
Faible volatilité unidimensionnellePerspective du risque à facteur unique Les méthodes de faible bêta et d’écart-type ont un point de vue unidimensionnel du risque et se concentrent uniquement sur la volatilité des titres individuels. La corrélation entre les titres en portefeuille et la volatilité totale du portefeuille constitue une dimension importante du risque qui n’est pas prise en compte dans les méthodes de volatilité unidimensionnelle. |
Approche de MackenziePerspective du risque multidimensionnelle L’équipe quantitative de Mackenzie adopte une approche multidimensionnelle de volatilité minimale, qui tient compte à la fois de la volatilité et de la corrélation entre les différents titres afin de minimiser le risque global du portefeuille. |
Faible volatilité unidimensionnelleExposition privilégiant les secteurs défensifs Les critères de faible bêta et écart-type entraînent généralement une surpondération des secteurs défensifs (consommation de base et services aux collectivités), ce qui accroît le risque de concentration et diminue le rendement à long terme, car ces secteurs ne sont pas des moteurs de performance. |
Approche de MackenzieContraintes d’écart pour les secteurs par rapport à l’indice de référence L’équipe quantitative de Mackenzie atténue le risque de concentration en limitant les pondérations sectorielles par rapport à l’indice de référence (+/- 3 % pour le FNB mondial à faible volatilité Mackenzie, +/- 2 % pour le FNB canadien à faible volatilité Mackenzie et +/- 2 % pour le FNB américain à faible volatilité Mackenzie). |
Faible volatilité unidimensionnelleAnalyse reposant uniquement sur le facteur de risque statistique historique (analyse rétrospective) Les approches de faible bêta et d’écart-type reposent uniquement sur des données statistiques de volatilité passées. |
Approche de MackenzieCapacité de générer de l’alpha prise en compte dans le modèle (analyse prospective) L’approche quantitative à faible volatilité de Mackenzie combine une faible volatilité et un modèle exclusif de sélection d’alpha est utilisé pour classer les sociétés en fonction de facteurs individuels qui font qu’elles surpassent leurs pairs. |
Faible volatilité unidimensionnelleEncaissement limité des hausses Les actions à faible bêta et écart-type sont intrinsèquement très exposées aux secteurs défensifs (tels que les services aux collectivités, la consommation de base et l’immobilier), qui sous-performent généralement l’ensemble du marché en cas de forte hausse. Il en résulte un ratio d’encaissement relativement faible. |
Approche de MackenzieVise un encaissement des hausses supérieur à celui des stratégies à faible bêta et à écart-type, mais légèrement inférieur à celui de l’ensemble du marché Le processus d’optimisation du portefeuille de Mackenzie combine un modèle exclusif de sélection de l’alpha et des contraintes de risque afin de réduire la volatilité sans sacrifier la croissance à long terme. |
Embûches et solutions
Nom du FNB |
Symbole |
Frais de gestion |
FNB mondial à faible volatilité Mackenzie |
MWLV |
0,50 % |
FNB canadien à faible volatilité Mackenzie |
MCLV |
0,45 % |
FNB américain à faible volatilité Mackenzie |
MULV |
0,45 % |
FNB géré par : Équipe des actions quantitatives mondiales Mackenzie
Arup Datta, M.B.A., CFA
VPP, gestionnaire de portefeuille, chef d’équipe
Nicholas Tham, CFA
VP, gestionnaire de portefeuille
Denis Suvorov, CFA
VP, gestionnaire de portefeuille
Haijie Chen, Ph. D., CFA
VP, gestionnaire de portefeuille
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